En cette Journée Internationale des Femmes et des Filles dans la science, nous avons interrogé certaines de nos collègues féminines sur leurs visions et leurs états d'esprit concernant les femmes et les filles dans la science.
Découvrez leurs témoignages :

• Pauline Ohlmann, Ingénieure chimiste R&D chez Alsachim

1. Qu'est-ce qui vous fascine le plus dans les sciences ?
Ce qui me fascine le plus dans la science, c'est de pouvoir participer à la recherche en aidant le domaine médical, le fait de pouvoir créer de nouvelles molécules. Faire de nouvelles découvertes chaque jour est une chose fascinante. Il n'y a pas deux jours semblables.

2. De quoi êtes-vous le plus fière dans votre travail ?
Je suis fière de faire partie du groupe Shimadzu, et plus particulièrement d'Alsachim, l'un des leaders mondiaux des molécules marquées aux isotopes stables. Encore plus en cette période de pandémie de covid-19, où je suis fière d'avoir pu participer à la recherche sur des molécules des candidats-médicaments contre la covid-19.

3. Quel est le mythe concernant les femmes dans les sciences que vous aimeriez supprimer ?
Les femmes sont aussi compétentes que les hommes en science (et dans n'importe quel domaine).  Il ne devrait pas y avoir un métier d'homme ou de femme : mais plutôt des métiers en fonction des passions et des compétences.

4. Quel est votre message aux jeunes filles et aux femmes du monde entier ?
Je pense que dans n'importe quel domaine, que ce soit la science, la littérature ou le travail manuel, les femmes ont autant de place que les hommes. Peu importe le domaine dans lequel une femme veut évoluer, tant qu'elle est passionnée et qu'elle y prend plaisir, elle doit foncer !

• Carmen Maiereanu, PhD, cheffe de projet chez Alsachim

1. Qu'est-ce qui vous fascine le plus dans la science ?
Le défi de l'inconnu... et la capacité des scientifiques à découvrir et à apprendre de nouvelles choses en permanence. Quelque chose d'inconnu aujourd'hui pourrait être découvert demain !
Nous traversons une période où l'importance de la recherche scientifique est plus évidente que jamais, il est impressionnant de voir comment les scientifiques ont répondu au défi COVID-19, n'est-ce pas ?

2. De quoi êtes-vous le plus fière dans votre travail ?
Je suis fière de voir comment l'entreprise a grandi et s'est développée ! J'ai rejoint l'équipe d'Alsachim en tant que chimiste R&D en synthèse organique alors qu'il s'agissait d'une petite start-up. 15 ans plus tard, l'entreprise est devenue experte dans la R&D de composés marqués aux isotopes stables, reconnue mondialement, mais également partenaire des hôpitaux et des centres de bioanalyse en développant des dispositifs TDM, le tout dans un esprit de groupe où les différences entre hommes et femmes n'existent pas. Seules les compétences comptent.

3. Quel est un mythe sur les femmes dans les sciences que vous aimeriez supprimer ?
Personnellement, je n'ai jamais rencontré de problèmes de discrimination. Je pense que l'égalité des chances fonctionne très bien dans le domaine de la recherche en chimie.
Les femmes d'aujourd'hui sont capables de concilier le travail en laboratoire et la vie de famille. Je reconnais que cela n'a pas toujours été le cas ; dans un passé pas si lointain, les femmes qui poursuivaient des carrières scientifiques faisaient de grands sacrifices parce que la société les tenait à l'écart des études et des carrières professionnelles. Mais aujourd'hui, la société et les mentalités ont évolué.

4. Quel est votre message aux jeunes filles et aux femmes du monde entier ?
Aux filles qui sont intéressées par une carrière scientifique, je dirais d'ignorer les stéréotypes et les préjugés et d'avoir confiance en elles. Si leur rêve est de devenir chercheuse, scientifique, elles devraient le suivre, car si elles font leur travail avec passion, tout est possible !

• Marie Jund, Responsable du Département Contrôle Qualité Analytique

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